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Quelles différences entre CSRD - ESG et RSE

CSRD - Corporate Sustainability Reporting Directive

  • C'est une directive européenne qui rend obligatoire la publication d'informations en matière de durabilité pour les entreprises de plus de 250 employés.

  • Elle couvre des informations sur les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des entreprises.

  • L'objectif est d'améliorer la transparence et la comparabilité des données de durabilité publiées par les entreprises.

  • La CSRD entrera en vigueur progressivement à partir de 2024.

RSE - Responsabilité Sociale des Entreprises

  • La RSE désigne l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.

  • C'est une approche plus large que l'ESG, qui inclut également des aspects éthiques, de gouvernance et de développement durable.

  • La RSE repose sur des principes de transparence, de dialogue et d'amélioration continue des pratiques.

  • Historiquement, la RSE était une démarche volontaire, mais elle devient de plus en plus réglementée en Suisse, notamment avec l'arrivée de la CSRD en Europe.

ESG - Environnemental, Social, Gouvernance

  • Ce sont les trois piliers qui composent le concept plus large de la durabilité et de la responsabilité sociétale des entreprises.

  • L'ESG se réfère aux critères non financiers utilisés pour évaluer la performance durable et responsable d'une entreprise.

  • Ces critères couvrent des sujets comme l'empreinte environnementale, les pratiques sociales, l'éthique des affaires, la diversité, etc.

  • L'ESG est de plus en plus pris en compte par les investisseurs pour orienter leurs décisions d'investissement.

Conclusion

La CSRD détermine l'obligation de reporting en matière de durabilité, l'ESG en définit les critères d'évaluation  : 

  • Environnement : Emissions, énergie, déchets, produits verts.

  • Social : Conditions de travail, diversité, engagement communautaire. 

  • Gouvernance : Indépendance, éthique, transparence.

La RSE intègre ces critères d'évaluation des entreprises. Elles guident leurs décisions et celles des parties prenantes sur la performance globale. Bien que ce soit une approche volontaire en Suisse, Elle crée une communauté de clients et partenaires de plus en plus importantes. 

Si vous souhaitez plus d'informations,
contactez-nous aujourd'hui.

Indices de performance RSE et ESG

Il y a des niveaux minimaux de performance à atteindre pour qu'une entreprise soit considérée comme véritablement durable selon les critères RSE et ESG. Ces seuils peuvent varier selon les secteurs d'activité et les réglementations locales, mais ils donnent une bonne indication des niveaux minimaux attendus pour démontrer un engagement ESG crédible. L'objectif est de viser l'excellence dans chaque domaine pour véritablement se démarquer comme une entreprise durable. Voici quelques repères sur ces seuils minimaux :

Critères environnementaux (E)

- Réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 30% (Scopes 1 et 2) par rapport à une année de référence

- Taux de recyclage et de réutilisation des déchets supérieur à 50%

 

- Consommation d'eau et d'énergie en baisse d'au moins 20% par unité de production*

Critères sociaux (S)

- Taux de satisfaction des employés supérieur à 70%

- Part des femmes dans les postes de direction d'au moins 30% 

 

- Salaire médian au moins égal au salaire minimum du pays

Critères de gouvernance (G)

- Présence d'un code de conduite et de procédures anti-corruption

- Part d'administrateurs indépendants d'au moins 50% au conseil

 

- Publication d'un rapport ESG annuel de qualité

L'« unité de production » fait référence à une mesure normalisée de l'activité de l'entreprise, permettant de comparer les performances environnementales dans le temps et entre entreprises. Quelques exemples :

 

- Pour une usine : Par tonne de produit fabriqué

- Pour une entreprise de services : Par heure travaillée ou par collaborateur

- Pour une centrale électrique : Par mégawattheure (MWh) d'électricité générée

- Pour une entreprise agroalimentaire : Par tonne de matière première transformée

 

L'objectif est de rapporter la consommation d'eau et d'énergie à une unité d'activité pertinente, au-delà de la seule évolution du volume global. Cela reflète mieux l'amélioration de l'efficacité opérationnelle et environnementale de l'entreprise.

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